Le prix FIZEAU 2018, sponsorisé par l'OCA, a été remis à Wesley TRAUB lors de la conférence SPIE qui se tenait à Austin. Le prix a été décerné par un comité international sur la base des dossiers de nomination reçus.
Le dernier "All-hands meeting" du projet H2020 AENEAS ("Advanced European Network of E-infrastructures for Astronomy with the SKA") s'est tenu du 26 au 28 mars 2018 à l'Observatoire de la Côte d'Azur. L'objectif d'AENEAS est de développer un concept et un design pour un centre européen de données scientifiques afin d'aider la communauté astronomique à atteindre les objectifs scientifiques du futur radio-téléscope Square Kilometre Array (SKA). 65 chercheurs et ingénieurs, représentant la plupart des 28 instituts de recherches et organismes internationaux qui participent à AENEAS, ont été accueilli par Chiara Ferrari, chair du board du projet et astronome au Laboratoire Lagrange.
On scales larger than tens of millions light years, the Universe is self-organised by gravity into a spiderweb pattern filled by normal and dark matter: “The Cosmic Web.” While the distribution of galaxies tracing the shape of the Web has been observed for decades in optical and infrared wavelengths, no direct detection of its dominant mass component – the gas – has been possible so far. This leaves a long-standing puzzle in astrophysics still open: where has a large fraction of the normal matter in the Universe gone?
La théorie de la relativité générale prédit que la chute libre est universelle, c'est-à-dire que la chute d'un objet est indépendante de sa composition, de sa masse, ou de son énergie. L'universalité de la chute libre est donc au cœur de la formulation actuelle des lois de la physique, et l'observation d'une violation de celle-ci serait ainsi révolutionnaire.
La surface bouillonnante d’une étoile géante a été observée par une équipe internationale d’astrophysiciens internationale impliquant des chercheurs du Laboratoire Lagrange (CNRS/OCA/UCA) et de l’IPAG (OSUG, CNRS/Université Grenoble Alpes). L’étoile Pi Gruis, avec un rayon 640 fois plus grand que celui du Soleil, a révélé d’énormes cellules de convection à sa surface, similaires à celles que l’on trouve sur le Soleil mais soixante mille fois plus grandes. Ce travail est publié dans la revue Nature du 20 décembre 2017 (1).
Si la présence d'objets en fer dès l'âge du bronze peut surprendre, leur origine est encore plus extraordinaire : leur métal provient de météorites. Le phénomène était connu, mais jusqu'à présent la communauté scientifique ne parvenait pas à déterminer si cela concernait la majorité des objets en fer de l'époque, ou seulement quelques exceptions. Albert Jambon, dans le cadre de ses travaux menés à l'Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (CNRS/UPMC/IRD/Muséum national d'Histoire naturelle)1, a montré que le fer utilisé à l'âge du bronze est systématiquement météoritique, puis a expliqué la disparition de cette pratique à l'âge du fer. Ses travaux sont publiés dans l'édition de décembre 2017 de la revue Journal of Archaeological Science. Albert Jambon travaille également en association avec le laboratoire Géoazur (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis/Observatoire de la Côte d'Azur/IRD).
Alors que la meilleure mesure du Principe d’équivalence n’avait pas été dépassée depuis 10 ans, les premiers résultats du satellite MICROSCOPE du CNES, équipé des accéléromètres de l’ONERA, permettent de faire aujourd’hui 10 fois mieux. Ils démontrent, avec une précision inégalée, soit 2.10-14, que les corps tombent dans le vide avec la même accélération. Le principe d’équivalence demeurant à ce stade inébranlable, il s’agit rien de moins que d’une nouvelle confirmation de la Relativité générale proposée par Albert Einstein il y a plus d’un siècle.
Les astronomes utilisant l'instrument MUSE sur le Very Large Telescope de l'ESO au Chili ont mené le sondage spectroscopique le plus profond jamais réalisé. Ils se sont concentrés sur le champ ultra-profond de Hubble, mesurant les distances et les propriétés de 1600 galaxies très faibles dont 72 nouvelles galaxies qui n’avaient jamais été détectées auparavant, même par le télescope spatial Hubble. Ce jeu de données révolutionnaire a déjà donné lieu à dix articles scientifiques publiés dans un numéro spécial d'Astronomy & Astrophysics par l'équipe MUSE HUDF Survey, dirigée par Roland Bacon du Centre de recherche astrophysique de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon, France) et dont David Mary du laboratoire Lagrange (CNRS-OCA-Université de Nice Sophia Antipolis) fait partie.