A l'occasion de la première réunion du Conseil de SKA Observatory (SKAO) qui s'est déroulée les 3 et 4 février 2021, la France a exprimé le souhait de devenir membre de cette organisation intergouvernementale qui assurera la construction puis l'exploitation de ce qui sera le plus grand instrument de radioastronomie jamais réalisé. L'Observatoire de la Côte d'Azur est très impliqué dans ce projet notamment au travers des responsabilités de Chiara Ferrari, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur, laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA), et directrice de la Maison SKA-France. Ce consortium académiques-entreprises qui coordonne la préparation française au projet SKA, est piloté par le CNRS et, depuis 2018, a vu l’adhésion de 7 établissements de recherche (CNRS, Observatoire de Paris-PSL, Observatoire de la Côte d’Azur, Université de Bordeaux, Université d’Orléans, Inria, CEA) et 7 entreprises (Air Liquide, Atos, CALLISTO, FEDD, KALRAY, Thales, CNIM). Chiara Ferrari est aussi présidente du « European SKA Forum » (ESKAF).
Le Square Kilometre Array fait la une du dernier numéro de Reflets de la Physique et fait également l’objet d’un article de 4 pages, rédigé par Chiara Ferrari pour la revue : « SKA : un radiotélescope géant pour étudier l’aube et l’évolution du cosmos ». Elle y présente le projet dans sa globalité, le futur Observatoire et ses capacités technologiques inégalées, ainsi que quelques exemples des nombreuses applications scientifiques pour lequel SKA sera un instrument clé. Vous pourrez retrouver l’intégralité du numéro ici.
La pandémie due au COVID-19 a fortement perturbé les observations de l’observatoire européen du Very Large Telescope (VLT) situé dans le désert de l’Atacama au Chili, avec ses grands télescopes de 8 mètres de diamètre. L’instrument MATISSE, construit conjointement par des laboratoires d’astrophysique français, allemands et hollandais, installé depuis 2018 au foyer du VLT, a ainsi été mis en hibernation depuis début mars 2020. A peine remis en service grâce au travail acharné de l’équipe MATISSE depuis début décembre, l’instrument phare de l’Observatoire de la Côte d’Azur à Nice se prépare à recevoir de nouveau la lumière des plus gros télescopes du monde. Mais cette date, aussi importante soit-elle pour l’instrument lui-même et l'intérêt scientifique qui en découle, l’est d’autant plus pour l’étoile que l’on observe : Bételgeuse, la star des étoiles.
Le 21 décembre 2020 aura lieu un rapprochement remarquable des planètes Jupiter et Saturne, bien visible à l’œil nu en début de soirée, aux toutes premières heures de la nuit. La distance sur le ciel entre les deux planètes sera environ 20% de la taille de la pleine Lune, à tel point qu'il sera difficile de distinguer les deux astres sans l'aide de jumelles. Il s'agit d'un alignement sur la sphère céleste, dans la réalité Saturne se trouve environ 700 millions de kilomètres plus éloignée que Jupiter.
Dès son origine, l’Observatoire de la Côte d’Azur a été très fortement impliqué dans la mission Gaia. A l’image de François Mignard, directeur de recherche CNRS, UMR Lagrange (CNRS-UCA-OCA), qui a été le responsable du Gaia Data Processing and Analysis Consortium (DPAC*) de sa création en juin 2006 au 30 septembre 2012. François Mignard est aujourd’hui membre du Gaia Science Team.
A l’occasion de la publication de la première partie du troisième catalogue Gaia, Gaia EDR3 (Gaia Early Data Release 3), une journée est organisée conjointement par l’Observatoire de Paris, le CNES, l’UTINAM à Besançon, l'Observatoire de la Côte d’Azur (OCA) à Nice et le Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux (LAB).
Dans la nuit du 23 au 24 septembre 2020, une coopération scientifique internationale, mobilisant des chercheurs sénégalais, belges et français - de l’IRD, du CNRS, de l’Observatoire de la Côte d’Azur, d’Université Côte d’Azur, de l’Observatoire de Paris - PSL et de l’Université Paris-Saclay - a permis d’observer pour la première fois une occultation d’étoile par (15094) Polymèle, un astéroïde troyen de Jupiter. Cette campagne d’observation, qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la mission spatiale Lucy de la NASA, marque une nouvelle étape pour l’astronomie ouest-africaine.
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L’Observatoire de la Côte d’Azur a le plaisir d’annoncer le lancement de l'Observatoire Pluridisciplinaire des ALpes-maritimes (OPAL), une plateforme mutualisée pour le calcul haute performance mise à disposition par l'Université Côte d'Azur, l'Inria Sophia Antipolis, Mines ParisTech Sophia Antipolis et l'Observatoire de la Côte d'Azur.