Cet accord est signé entre les scientifiques responsables des deux collaborations scientifiques VIRGO et LIGO qui s’engagent à étudier en commun les données issues de leurs trois grandes antennes. Deux de ces antennes d’un type nouveau sont en cours de construction aux Etats-Unis, et une en Europe, près de Pise.
Ces antennes vont détecter les ondes gravitationnelles venant d’événements cataclysmiques de l’Univers comme les collisions de trous noirs. L’existence d’ondes gravitationnelle résulte de la théorie de la relativité générale, élaborée par Einstein, il y a presque 100 ans. Elles n’ont encore jamais été détectées directement. Il s’agit pour les collaborations VIRGO et LIGO qui tiennent réunion à Nice cette semaine, de détecter ces ondes dans les prochaines années.
Grâce à ces ondes, dans le futur, les trois détecteurs travaillant ensemble pourront localiser dans le cosmos la collision de trous noirs ou des explosions d’étoiles qui interviennent dans toutes les galaxies. Certains de ces événements n’émettent pas de lumière et n’ont jamais été observés.
Ces antennes d’un type nouveau utilisent des faisceaux laser, dont on mesure le temps de parcours sur plusieurs kilomètres. Les variations de durée signent le passage d’une onde de gravitation. L’amplitude de ces variations est si faible que la réalisation de ces antennes a demandé des années de recherches théoriques et techniques menées en Europe et aux Etats-Unis, sur la physique quantique, les lasers, la qualité des miroirs.
Le laboratoire ARTEMIS de l’Observtaoire de la Côte d’Azur, du CNRS et de l’Université Nice-Sophia Antipolis, est l’organisateur de cette réunion. Ce laboratoire réunit les spécialistes de laser de puissance nécessaire au fonctionnement de l’antenne VIRGO, et des astrophysiciens.
Contact : Gilles Bogaert, chercheur CNRS, 06 13 44 21 20, bogaert@oca.eu