Les grands séismes de subduction se produisent juste en-dessous des zones côtières densément peuplées et sont par conséquent la source de risques très élevés pour ces régions. Parmi elles, la côte ouest de l'Amérique du Sud, située au-dessus de la plus longue et la plus active zone de subduction connue. Ce projet se concentre sur la partie nord de cette zone de subduction, du nord de l'Équateur jusqu'au nord du Pérou.
Anticiper l'emplacement des prochaines ruptures et leur magnitude est d'autant plus important pour anticiper les risques et protéger les populations. Jusqu'à récemment, les questions posées à la communauté scientifique, à savoir "quand, où et quelle sera la magnitude des prochains séismes ?" étaient prises en compte en utilisant les caractéristiques des grands séismes passés comme approximation des événements futurs possibles. Dans ce projet, nous proposons une approche complémentaire à la surveillance moderne des déformations et des contraintes des zones tectoniquement active.
Les séismes lents (SSE) sont des processus asismiques qui relâchent épisodiquement les contraintes accumulées sur certaines portions des failles. Leur découverte dans les zones de subduction témoigne d’une dynamique complexe des modes de glissement et de variations latérales de la friction le long du plan de faille. Si les SSE profonds ayant lieu en dessous des zones fortement couplées ont été étudiés de manière intensive, certaines zones de subduction hébergent un autre comportement transitoire où le glissement asismique se développe aux mêmes profondeurs que les grands séismes et est accompagné d’une intense activité micro-sismique. Ce processus que nous appelons "S5" est l’objet de ce projet.
Knowledge about the deep interior of the Moon puts tight constraints on its formation and ultimately on the evolution of the Earth-Moon system . Measurements of the tidal response of the Moon resulting from the gravitational field of the Earth provide unique evidence on its inner working and can be obtained from orbiting spacecraft as well as Earth-based observations.
Furthermore, the Moon dynamical monitoring is the most accurate ever made in the Solar System thanks to the deployment of Laser Retro-Reflectors (LRR) on its nearside surface leading to a centimeter accuracy over the past 40 years. Such accuracy requires a high accurate modeling of its orbit but also of its rotation, inducing an unique development in the inner structure for an object different from the Earth.
This project aims at a synthesis of a large amount of observations and modelings obtained from Earth-based Lunar Laser Ranging (LLR) and orbit-based Laser Altimetry (LA) to achieve an improved and consistent determination of the tidal deformation of the Moon by estimating its tidal Love numbers and consequently constraining the present dissipation in the Earth-Moon system.
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